Réponses à sans atout sur une ouverture en mineure
 

Principes de base :

Sur une ouverture d'1 en mineure, le répondant possédant au moins 4 cartes à ♥ ou à ♠ est tenu de nommer sa majeure.
Une réponse de 2 ou 3 sans atout correspond à une main régulière (4 3 3 3, 4 4 3 2 ou 5 3 3 2).

Réponses par 2 et 3 SA

En réponse à une ouverture en mineure, le partenaire de l'ouvreur doit considérer que ce dernier peut ne posséder que 12 HL. En conséquence, il ne déclarera 2SA qu'avec 11 ou 12 HL et 3SA avec 13 ou 14 HL.

 Réponse par 1 SA

Sur une ouverture d'1♦, la réponse d'1SA promettra une main régulière de 6 à 10 HL.
Sur une ouverture d'1♣, il faudra de 8 à 10 HL pour répondre 1SA. Avec une main plus faible, on soutiendra à 2♣ avec 5 cartes ou on nommera 1♦.
En tout état de cause, une main inférieure à 6HL obligera à passer.

Redemande de l'ouvreur après une réponse à SA 

Les réponses de 2SA et 3SA couvrent des fourchettes de points très réduites. Face à l'une de ces deux réponses, il sera facile à l'ouvreur de calculer la force minimale et la force maximale de son camp (plancher et le plafond) et de déterminer le contrat à jouer.
De plus, certain de la présence chez son partenaire de 2 cartes dans sa couleur d'ouverture, il pourra décider de jouer un contrat dans cette couleur dès qu'il y possédera 6 cartes au moins.
Par contre, sur une réponse d'1SA, l'ouvreur ne connaîtra qu'une fourchette de points HL entre 6 et 10, mais toujours avec un minimum de 2 cartes dans la couleur d'ouverture.

 Les vulnérabilités

 En observant les étuis servant à renfermer des donnes à jouer, on peut noter que les noms des orientations sont écrits sur fond vert ou sur fond rouge.

 Par exemple, sur l'étui n° 1, Nord, Est, Sud, Ouest sont sur fond vert, alors qu'ils sont sur fond rouge sur l'étui n° 4.

 Ces deux couleurs ont été choisies pour exprimer la vulnérabilité ou la non vulnérabilité des joueurs assis dans les lignes Nord-Sud ou Est-Ouest.
Il s'agit là d'une référence aux parties libres, jouées en deux manches gagnantes, où les joueurs d'une ligne ayant gagné une manche étaient considérés comme "vulnérables".
La conséquence de cette vulnérabilité est que, d'une part, les primes de manche ou de chelem demandés et réussis sont majorées.
En contrepartie, les pénalités pour chutes sont doublées.

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